Formateur web marketing et consultant marketing digital

La genèse de Digital Baron, votre blog web marketing

Nous sommes en 1999, je sors d'une année sabbatique à la suite d'un plantage en règle dans mon orientation post BAC. A cette époque, la "Bulle Internet" est sur toutes les lèvres et très peu de formations diplômantes existent. Ce secteur semble plein de promesses. Je me lance dans les études.

De façon assez inattendu, l'élève moyen (avec certaines facilités) que j'étais découvre le graphisme, la communication, le marketing et je termine major de promotion à plusieurs reprises. Ces cinq ans d'études m'amènent à obtenir un DESS à la Faculté de Lyon.

En parallèle, je commence à enseigner le théâtre d'improvisation à des élèves souvent plus âgés que moi. L'enseignement ? Nous y reviendrons.

2003 - 2004 : Premier job ! Manager de projet multimédia et vidéo

Je rejoins une startup spécialisée dans la vidéo en ligne (YouTube n'existe pas encore) et la création de sites Internet. Me voilà propulsé directement manager de quatre personnes. Je gère également plusieurs sites pour des enseignes médias très connues.
L'esprit est jeune, presque familial. Nous ne comptons pas nos heures.

2004 - 2008 : Nous montons une web agency.

"Allô, François ? Dis, ça te dirait qu'on s'associe ?"
Un ami a monté son agence web et me propose de le rejoindre. Nous sommes trois. Un gérant qui s'occupe de la technique, un commercial et moi, en charge de la partie communication et graphisme (j'ai une formation de webdesigner). J'ai 26 ans et suis célibataire sans enfants. Je me lance ! A moi l'entreprenariat avec ses doutes, ses revenus incertains mais aussi ses succès.
Pendant trois ans, j'apprends, fais du graphisme, du conseil en communication web pour des clients, petits et grands et aussi du commercial. Beaucoup de commercial. Peu à peu, je m'éloigne du métier que j'aime.
Je rencontre ma muse. Elle habite à 200 kilomètres. Le temps du changement a sonné.

2008 - 2011 : Le grand groupe mondial

Me voilà avec la casquette de "Monsieur web" dans un grand groupe industriel mondial.
Je récupère la gestion de 20 sites en huit langues différentes et remet tout ça sur les rails. Venant de l'agence web, je me mets à acheter ce que je vendais auparavant ce qui me rend dur en affaires mais me permets de nouer de magnifiques partenariats avec de belles agences. J'ai des interlocuteurs dans le monde entier qui me partagent leur culture. J'adore ça.
En parallèle, je rencontre des responsables pédagogiques d'écoles qui me proposent d'enseigner le digital. J'y consacre mes congés et mes RTT.
Aïe, crise financière ! La N+1 est débarquée et le nouvel arrivant m'annonce "Le web, je ne vois pas quoi à ça sert"... On va bien s'entendre.
Le e-commerce monte en flèche et ça m'intéresse, je bouge.

2011 - 2014 : L'intra-entreprenariat

Je rejoins une superbe société familiale pleine d'idées. Ils veulent monter un site de vente de décoration murale. Je crée l'activité de A à Z avec le directeur de la marque. Acquisition web, Prestashop, choix des produits, logistique, flux informatiques, drop shipping, market places. Tout y passe !
Le site monte en puissance et atteint plusieurs centaines de milliers d'euros de chiffre d'affaires en un an. Arrive le grand virage de ma vie, condensé en six mois.

• Août 2013 : Naissance de mon deuxième fils
• Septembre 2013 : "M. Barjon, votre ainé a été diagnostiqué autiste". Ma femme doit arrêter de travailler.
• Novembre 2013 : Décès de mon père. Il est temps que cette année 2013 se termine et vite !
• Janvier 2014 : "Allô, M. Barjon, nous vous proposons le poste de Directeur e-commerce pour une super société !"

2014 - 2017 : Directeur e-Commerce, boutiques et management

J'arrive dans une grande enseigne de distribution spécialisée dans le linge de maison. Objectif ? Développer les ventes en ligne et faire du digital un axe de progression pour les 250 boutiques. Je découvre les fonds d'investissement, la gestion de la marge à la virgule, Magento mais surtout le pouvoir d'une marque forte et haute gamme. Je recrute 6 personnes et trouve mon "style" de manager : Donner un cap et faire confiance.

Les gérants de boutiques sortent la kalachnikov quand on leur parle de digital. "Le web ? On n'aurait jamais dû inventer ça !" (si, si, j'ai entendu cette phrase). J'explique, j'évangélise et je convaincs la plupart du temps. Je découvre que l'origine des réticences est la peur, tout simplement. Le CA web progresse de + 40% tous les ans et atteint plusieurs millions d'euros, les boutiques adhérent au Click & Collect, à la e-Réservation...
Entre temps, j'ai monté un blog personnel rigolo qui connait un grand succès et rencontré André Dubois, le fondateur de TraficMania. Nous sympathisons.

J'ai un bon job dans une société prestigieuse, une grosse Mercedes, des responsabilités et une équipe formidable. La quarantaine me guette.

Fin 2017 : "Allô, M. Barjon ? Que diriez-vous de changer le monde ?"

Mon téléphone sonne : des fous furieux auraient inventé un système révolutionnaire permettant de réduire les émissions de CO2 par deux et veulent créer le "Tesla du chauffage". Il faut maintenant vendre le produit et ils ont besoin de quelqu'un pour ça.
Mettre du sens en plus de faire ce que je sais faire ?
Ma femme me regarde bizarrement : "Quoi ? Tu quitterais une super société pour une startup dont personne n'a jamais entendu parler ?". On ne se refait pas : le défi m'attire. Allez, je me lance.
En un an, je recrute 7 personnes, monte un centre d'appels, travaille l'image de marque avec l'agence d'Apple, construit l'acquisition, implémente le CRM et lance les ventes du produit qui est censé sortir de l'usine 3 mois plus tard.

Les 3 mois passent. Rien. J'attends encore un peu. Un an passe et toujours rien. Les retards et les problèmes de fabrication s'enchaînent. La boîte dévisse? Le CEO pète un plomb.

Next ! 

Juin 2020 : Formateur en ligne

André Dubois : "François, tu as une mine d'or dans la tête, tu sais écrire, tu es à l'aise à l'oral : lance-toi !"
5 ans après notre rencontre, nous commençons avec André à discuter enfin plus concrètement de nos savoir-faire respectifs. Il me propose de monter une formation spécifique "Google Ads pour les bloggeurs". Nous sommes en plein confinement et en pleine canicule : il fait 40 °C dans mon bureau. J'enregistre... et ça m'amuse beaucoup.

André lance la vente sur TraficMania. Grand succès, retours très positifs de clients qui nous disent merci, nous envoient des témoignages vidéos, etc. Je suis sur le c**.

En parallèle, il me confie sa stratégie d'acquisition afin de voir si je peux optimiser tout ça. Je le fais et réduis drastiquement son coût à l'inscrit.

Je suis convaincu, je lance Yans.fr que je crée de A à Z. J'y écrirai des articles funs et utiles pour les personnes qui veulent se former.
Je crée également VOO Conseil pour accompagner les entrepreneurs qui en ont besoin et m'implique plus dans les différentes écoles de commerce qui me font confiance. J'adore les jeunes avec des rêves plein la tête et constate que les moins jeunes en ont tout autant.

L'heure de transmettre a sonné.

François

PS : Deux ans plus tard, un rappeur avec le pseudonyme Yanns cartonne. Yans.fr devient Digital Baron. Et je crois que je préfère ce nouveau nom.